Une efficacité énergétique plus élevée
La pompe à chaleur, est-ce vraiment économique ? Ce qui est intéressant avec une pompe à chaleur, c’est qu’elle utilise l’énergie contenue dans l’environnement, que ce soit dans l’air, dans le sous-sol ou dans la nappe phréatique. Cela lui permet alors d’exploiter de l’énergie en abondance, écologique et gratuite. Par rapport à une vieille chaudière fonctionnant au fioul, au gaz ou au charbon, il n’y a pas de comparaison ; combustion entraînant des gaz à effet de serre (émission massive de CO2) favorisant le réchauffement climatique.
Et malgré le fait que la pompe à chaleur utilise l’énergie électrique (électricité) pour actionner ses composants et que son fonctionnement repose sur un cycle thermodynamique (utilisation d’un fluide frigorigène dont la température est élevée pour produire de la chaleur), elle restera toujours plus économique par rapport à un système de climatisation réversible (climatiseur mono split, multi split, monobloc…) : mode froid + mode chaud. Et au niveau du rendement par rapport aux chaudières traditionnelles, il est beaucoup plus élevé, jusqu’à 7 fois même.
Pour une chaudière à condensation standard par exemple, le rendement tourne autour de 100 %, c’est-à-dire que l’appareil produit 1 kWh d’énergie sous forme de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommée. L’économie d’une pompe à chaleur repose sur son efficacité énergétique élevée : un SCOP – coefficient de performance thermique saisonnier – de l’ordre de 3,4 au minimum soit 3,4 kWh de chaleur produits pour une consommation électrique de 1 kWh ; cela équivaut à un rendement de 340 % au minimum. La pompe à chaleur eau-eau par exemple offre un SCOP minimum de 5 garantissant de grosses économies sur la facture d’énergie à la fin de l’année.
Fonctionnement optimal par froid hivernal
Que ce soit en France ou dans d’autres pays européens, la climatisation réversible standard n’est utilisée qu’en chauffage d’appoint, c’est-à-dire qu’elle nécessite un chauffage complémentaire comme une chaudière pour pouvoir répondre aux besoins thermiques du logement ; sans quoi, elle consommera plus d’électricité pour un rendement moindre, voire nul, lorsque la température est en dessous de -15 °C. Ce n’est pas le cas pour la pompe à chaleur, surtout pour les pac géothermiques dont l’énergie exploitée n’est pas influencée par la température extérieure. Ainsi, même par -20 °C, la pompe à chaleur fonctionnera de manière optimale sans recourir à une consommation électrique supplémentaire.
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