Tout savoir sur la classe énergétique d’un climatiseur

Aujourd’hui, les systèmes de climatisation sont devenus indispensables pour faire face à la température extérieure de plus en plus élevée en été avec des vagues de chaleur étouffante. De nombreux éléments caractérisent ce type d’équipements : forme, puissance, technologie, efficacité énergétique… La classe énergétique d’un climatiseur se trouve être l’élément primordial apportant le plus d’informations. Il s’agit tout simplement d’une lettre associée à une couleur et dans certains cas à un ou plusieurs signes. Celle-ci fait référence aux performances énergétiques de l’appareil. Voyons cela en détail dans ce guide de climatisation.

Classe energetique climatiseur
Quelle performance énergétique des clims ?

Les performances énergétiques

Afin de déterminer la classe énergétique d’un climatiseur, les fabricants effectuent d’abord des tests d’efficacité énergétique. En gros, il s’agit des rapports entre l’énergie produite et l’électricité consommée, ou en termes thermodynamiques, les rapports entre l’énergie utile et l’énergie fournie. Pour un système de climatisation, l’échelle à prendre en compte dépendra du liquide caloporteur utilisé, généralement du fluide frigorigène, ainsi que de la technologie.

Les coefficients en mode froid et en mode chaud

Auparavant, les coefficients utilisés étaient l’EER désignant le coefficient de performance frigorifique et le COP désignant le coefficient de performance thermique ; ce dernier est présent sur les modèles dits réversibles, c’est-à-dire qui ont deux modes de fonctionnement : rafraîchissement (mode froid) et chauffage (mode chaud). Aujourd’hui, les coefficients ont fait peau neuve pour être au plus près de la réalité et pour offrir des informations plus réalistes. On parle désormais de SEER et de SCOP :

  • Le SEER désigne le coefficient de performance frigorifique saisonnier se traduisant par le rapport entre l’énergie produite et l’énergie électrique consommée sur une saison entière de refroidissement.
  • Le SCOP désigne le coefficient de performance thermique saisonnier se traduisant par le rapport entre l’énergie produite et l’énergie électrique consommée sur une saison entière de chauffe. Pour son calcul, 3 climats différents sont pris en compte avec des villes de référence : climat froid pour Helsinki, climat tempéré pour Strasbourg et climat chaud pour Athènes.

Des chiffres et des lettres

C’est sur l’étiquette énergétique que l’on retrouve la classe énergétique d’un climatiseur faisant référence à des lettres est des chiffres avec des codes couleurs. Ainsi, on retrouve par exemple la mention A+++ en vert tandis que la mention D est en rouge. Pour comparaison, la classe énergétique A+++ indiquée par une climatisation a des performances jusqu’à 60 % plus élevées par rapport à une climatisation classée A, c’est-à-dire qu’elle consomme beaucoup moins. Ces indications permettent alors aux personnes n’ayant aucune connaissance particulière sur le sujet de se faire un premier avis. Pour certains appareils, on peut encore retrouver les anciennes indications avec les nouvelles : EER & SEER pour le mode froid et COP & SCOP pour le mode chaud.

Le SEER et le SCOP en détails

Classe SEER SCOP
A+++

SEER ⩽ 8,50

SCOP ⩽ 5,10

A++

6,10 ⩽ SEER < 8,50

4,60 ⩽ SCOP < 5,10

A+

5,60 ⩽ SEER < 6,10

4,00 ⩽ SCOP < 4,60

A

5,10 ⩽ SEER < 5,60

3,40 ⩽ SCOP < 4,00

B

4,60 ⩽ SEER < 5,10

3,10 ⩽ SCOP < 3,40

C

4,10 ⩽ SEER < 4,60

2,80 ⩽ SCOP < 3,10

D

3,60 ⩽ SEER < 4,10

2,50 ⩽ SCOP < 2,80

Les valeurs indiquées représentent des coefficients déterminés pour toute une saison entière de refroidissement (mode froid) ou de chauffage (mode chaud). Plus celles-ci seront élevées, plus l’appareil sera économique. Toutefois, un climatiseur classé A++ avec un SEER de 7 peut être classé A en mode chaud avec un SCOP de 3,80. Ce qu’il faut retenir, c’est que les coefficients indiquent la quantité d’énergie produite par l’appareil pour une consommation d’électricité équivalant à 1 kWh. Un indice de 5 en SEER signifie que le climatiseur produit 5 kWh d’énergie frigorifique pour 1 kWh d’énergie électrique consommée. On peut également retrouver sur les appareils de climatisation une autre forme de puissance qui est le BTU pour British Thermal Unit.

En plus des chiffres et des lettres relatifs à la classe énergétique, on peut aussi retrouver d’autres types de symbole de climatisation.

Ce qui a changé avec la réforme de 2019

Pour des informations plus lisses et pour encourager les entreprises à être plus soucieuses de l’environnement, l’UE a revu le système de classe énergétique. Il faut dire aussi que les dernières normes en matière de climatiseur remontent à 2015. La réforme de 2019 qui sera mise en vigueur de manière progressive concernera certaines climatisations dès 2021 et la réforme prévoit la mise aux normes de tous les appareils jusqu’à 2025. Mais que dit la réforme ? Cette réforme concerne les appellations des classes énergétiques. Les symboles vont disparaître, c’est-à-dire +, ++ et +++. La classe A sera la plus élevée et ce sera un véritable défi d’y arriver pour les constructeurs puisqu’un appareil qui est classé A+++ actuellement équivaudra à la future classe C.

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Résumé

La classe énergétique d’un climatiseur représente un élément qui apporte une information clé à l’équipement. Elle prend la forme d’une lettre associée à une couleur avec un ou plusieurs signes qui détermine les performances énergétiques de l’appareil. Les systèmes de climatisation sont classés D (moins performant) à A+++ (plus performant), que ce soit en mode rafraîchissement qu’en mode chauffage.

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