Un système de climatisation monobloc
L’option la plus simple, la plus pratique et la plus économique est un climatiseur monobloc. Le principal avantage de ce système de climatisation en appartement, c’est que toute la technologie est contenue dans un seul appareil ; c’est-à-dire que l’appareil sera installé en partie privative. Du coup, il n’y a aucune contrainte concernant une autorisation préalable auprès du syndic de copropriété ni auprès des autres copropriétaires dans le cadre de la mise en place d’une unité extérieure. Le climatiseur monobloc peut être fixe ou mobile selon les besoins.
| Climatiseur monobloc mobile | Climatiseur monobloc fixe |
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- système de climatisation monté sur des roulettes afin de simplifier les déplacements d’une pièce à une autre ; |
- système de climatisation à double flux (circuit d’entrée et de sortie d’air) : l’air chaud est rejeté sans jamais se mélanger avec l’air ambiant ; |
Pour les deux modèles de climatiseur monobloc, une gaine flexible d’un diamètre de 150 mm à 200 mm sert à évacuer la chaleur (à faire entrer de l’air frais pour le modèle fixe). Celui-ci devra être passé par un entrebâillement (fenêtre entrouverte) ou par un trou percé dans le mur. Ce dernier peut être problématique puisqu’il nécessite l’aval des copropriétaires dans la mesure où les travaux changent l’apparence de la façade.
Un système de climatisation monosplit mobile
Le climatiseur monosplit est la forme la plus fréquente du système de climatisation en France. Celui-ci se compose de deux unités, dont l’une installée à l’intérieur et l’autre à l’extérieur. Dans sa version mobile, il ne nécessite pas des demandes d’autorisation préalable pour l’unité extérieure puisque celle-ci est mobile, donc ne modifie pas l’aspect de la façade. Les deux modules du climatiseur sont reliés entre eux par une gaine flexible d’un diamètre de 350 mm à 450 mm.
Par rapport à un climatiseur monobloc, un système de climatisation monosplit mobile est beaucoup plus performant avec une puissance de rafraîchissement pouvant facilement dépasser les 5 kW, ce qui fait que l’appareil permet de climatiser une plus grande surface. L’unité intérieure est généralement montée sur roulettes pour une facilité de déplacement tandis que l’autre unité est à placer sur le rebord d’une fenêtre pour évacuer l’air chaud et vicié de l’intérieur. Il est par ailleurs plus silencieux dans la mesure où les éléments bruyants, dont le compresseur, sont situés dans l’unité externe. Il y a donc un meilleur confort dans l’appartement. Le seul bémol pour ce monosplit mobile, c’est que la fenêtre doit rester entrouverte ce qui peut occasionner une température oscillante puisque la température souhaitée sera altérée par l’air extérieur s’infiltrant.
Un système de climatisation split classique
Il s’agit de la version fixe du système présenté précédemment. Le climatiseur split classique est le « monosplit » composé d’une unité intérieure et d’une unité extérieure reliée entre elles par une gaine flexible à dissimuler dans le mur. Le module interne peut prendre plusieurs formes suivant les besoins :
- Mural : fixation en hauteur sur un mur ;
- Console : mise en place en allège (entre le sol et une fenêtre), posé au sol ou encastré dans un mur ;
- Cassette : encastrement dans le plafond ou dans un faux-plafond (indiqué uniquement aux appartements avec une hauteur sous-plafond de 3 m au minimum).
Pour ce système, il sera nécessaire d’entreprendre différentes démarches :
Vérification du règlement de copropriété
Dans le cadre de l’installation d’un système de climatisation monosplit, il est d’abord nécessaire de consulter le règlement de copropriété pour connaître les dispositions s’y afférant. Dans le cas où celui-ci n’est pas disponible pour une quelconque raison, le syndic de copropriété peut éclairer sur ce sujet. S’il n’y a aucune interdiction, il peut tout de même y avoir des exigences en matière de design, de coloris, de nuisance sonore et de modèles, entre autres. S’il y a une interdiction, il est possible de faire modifier le règlement de copropriété lors d’une assemblée générale des copropriétaires.
Vérification du Plan Local d’Urbanisme
Après avoir vérifié le règlement de copropriété, il sera également nécessaire de contacter la mairie pour consulter le PLU, forme abrégée du Plan Local d’Urbanisme. Ce qu’il faut savoir concernant ce dernier, c’est qu’il peut autoriser ou non la modification de l’apparence des immeubles. En effet, par souci d’harmonisation entre autres, certains quartiers surtout ceux situés à proximité de monuments classés sont très règlementés. Dans le cas d’une interdiction, il sera impossible d’y faire grande chose ; sauf d’opter pour un système de climatisation sans unité extérieure.
Demande d’approbation des autres copropriétaires lors d’une assemblée générale
Après avoir vérifié le règlement de copropriété puis le PLU, il faudra maintenant avoir l’aval des autres copossesseurs. Pour cela, il conviendra de demander au syndic de copropriété de convoquer une assemblée générale. Lors de celle-ci, le copropriétaire souhaitant faire installer une unité extérieure de climatisation d’appartement en copropriété devrait présenter son projet et donner les plus d’informations possibles ; cela permettra notamment aux autres copropriétaires d’avoir une idée du modèle choisi, du bruit occasionné et des moyens à entreprendre pour ne pas trop altérer la façade.
Lorsque ces démarches sont bien entreprises et que le projet a été approuvé, il ne reste plus qu’à faire appel à un professionnel pour mettre en place l’appareil. Le coût d’installation d’une climatisation en appartement de type split classique variera en fonction de nombreux éléments, tels que le type d’unité intérieure et l’accessibilité.
